dimanche 18 novembre 2007

Earth - Un jour sur terre


Un film que je suis allé voir par erreur. Non pas que le film était mauvais (j'y viens juste après) mais parce que j'étais parti pour aller voir autre chose, mais que je suis trompé de cinéma. J'ai alors choisi au hasard ce film-là. 
J'arrive alors que le film commence. Directement plongé au Pole Nord, en compagnie de sympathiques ours blancs. Que l'on retrouvera à la fin du film, après avoir fait le tour de la terre.
C'est en ça que consiste ce film : un périple autour de la terre, à la découverte des milles et unes merveilles qu'elle nous offre. 
C'est d'ailleurs la grande qualité de ce film. Les images sont magnifiques, nous faisant prendre conscience de la chance que l'on a de vivre ici et de profiter de tout ce que l'on a autour de nous. A signaler le côté culpabilisant de ce film, qui n'hésite pas à prendre le spectateur en défaut, lui disant qu'il est temps d'agir. J'avoue être partagé sur ce procédé. C'est effectivement intéressant de faire comprendre à tout le monde qu'il est important d'agir pour la planète (et pas seulement pour le réchauffement), mais je ne sais pas si matraquer continuellement les gens est une bonne solution. Enfin, c'est un autre débat.
Le film en reste malgré tout un film familial très agréable  à voir (et, pour ceux qui aiment, de mignonnes images de bébés animaux) 

mercredi 14 novembre 2007

Meet the Robinsons - Stephen J. Anderson

Un Disney. J'aime bien Disney. Enfin, j'avoue que j'avais un peu perdu de vue ce studio, peut-être parce que leurs tout récents films (sans Pixar) m'avaient peu convaincu. 
Là, il s'attaquent à la 3D, et ceci est d'autant plus risqué pour eux qu'ils le font sans leur studio spécialisé dans la chose, Pixar. 
L'histoire est celle d'un jeune garçon, abandonné par sa mère, qui fait tout ce qu'il peut pour la retrouver. Un jour, il fabrique une machine pour lire les pensées des gens. Son expérience est sabotée et il est invité dans le futur par un mystérieux personnage. 
La morale du film est simple et tient en une phrase du regretté Walt Disney « Il faut toujours aller de l'avant ». 
Point de vue technique, le film n'est pas si mal et reste tout à fait sympathique à regarder. Un divertissement qui se veut familial (il s'en tient d'ailleurs au 95 minutes réglementaires, après quoi les enfants ne suivent plus), sans être trop niais (j'avoue avoir décroché une larme :-P, émotif que je suis). Bref, un très gentil petit film que nous offre un Disney retourné aux sources (et on s'en réjouit). 

jeudi 8 novembre 2007

My Enemy's Enemy - Kevin MacDonald


Un film au format très particulier. En effet, il s'agit d'un documentaire, mêlant images d'archives et images actuelles, qui sont des interviews de témoins ou de divers spécialistes.
Le sujet du film, Klaus Barbie, dans ses œuvres. D'abord en Allemagne, puis ensuite au service des USA et au service des communistes d'Amérique du SUD. D'où le titre américain, qui rappelle la phrase « My enemy's enemy is my friend » : L'ennemi de mon ennemi est mon ami. Puisque ce type a retourné sa veste, qu'il a profité du système pour s'en tirer jusqu'au bout.
L'itinéraire d'un pourri, d'un salaud, qui, innocemment continue son petit bonhomme de chemin sans se tracasser le moins du monde. L'histoire d'un monde qui l'a laissé faire, parce que ça arrangeait bien tout le monde. L'histoire de son procès qui ressemble plus à un procès fait à la société qui l'a laissé faire plutôt qu'au personnage lui-même.
Bref, un film dérangeant, qui vous laisse à la fin comme un goût bizarre, celui de vivre dans un monde opportuniste et souvent dégoûtant. 
Un très bon documentaire, intéressante, haletant, bien réalisé.