jeudi 30 octobre 2008

Mesrine - Part 1 - Jean-François Richet

Il est vrai qu'en général mes critiques sont plutôt positives sur ce blog. C'est sans doute à cause d'une certaine présélection : je ne vais pas TOUT voir, du coup les films mauvais sont éliminés à la source.
Ce n'est pas le cas de celui-ci. En fait, je dois dire que je n'avais pas pu entendre la critique à ce sujet. Du coup, je ne savais pas vraiment ce que j'allais voir. 
Autant dire que j'aurais préféré entendre de mauvaises critiques avant d'y aller, j'aurais peut-être pu voir quelque chose de plus sympathique.
Le seul point positif : de l'action. Au moins, on ne s'endort pas, cela bouge dans tous les sens. 
Mais c'est tout. D'abord c'est hyper violent, trop même, du sang partout, chouette... Ensuite, Cassel surjoue, est tout bonnement insupportable et très très peu crédible. 
Bref, un mauvais film, qui n'a absolument pas sa place au cinéma. Car il a plutôt la couleur d'un film de dimanche soir à la télévision… 

mercredi 22 octobre 2008

Vicky Cristina Barcelona - Woody Allen

Aaah, Woody Allen. Je dois avouer mon manque de culture dans ce domaine. Du coup, je suis absolument incapable de dire si c'est un bon ou un mauvais Woody Allen. 
Mais je peux par contre dire que c'est un plutôt bon film. Bon, autant l'avouer, l'histoire ne vole pas hyper hyper haut. En gros, deux amies à Barcelone dont l'une saute dans les bras d'un artiste aux mœurs tumultueuses et l'autre qui tente de résister, promise à un autre, ça ne va pas casser la baraque. 
Cela dit, ce film reste malgré tout agréable à regarder. D'abord parce que les acteurs ne sont quand même pas mauvais (Pénélope Cruz est excellente). Ensuite pour la mise en scène, malgré tout très sympatique, du Woody, quoi. Enfin, pour le reste, la musique, Barcelone, les paysages d'Oviedo… 

dimanche 19 octobre 2008

Le premier jour du reste de ta vie - Rémi Bezançon

Un film qui, au départ, ne paye pas de mine. Une simple histoire de famille, petite comédie sans prétention mais sans relief. Mais ça, ce ne sont que les premières minutes. Assez rapidement tout bascule. La famille est loin d'être une petite famille toute tranquille et le rythme change, accélère ou ralentit.
C'est d'ailleurs une des qualités de ce film : la variété. À la fois dans le rythme, comme je le disais, mais aussi dans le ton et les émotions qu'il peut faire ressentir. On en finit avec un film, qui, mine de rien, est relativement fort et relativement poignant. Un joli petit film français, fort, intéressant et loin de ces nanars dont la France nous fait souvent cadeau ! 

dimanche 5 octobre 2008

Entre les murs - François Bégaudeau

Une petite réussite ce film. 
A la base, on peut penser à une ultime film sur une classe un peu difficile, avec les traditionnels clichés à 5€, les préjugés fournis gratuitement, et les solutions faciles en promotion.
Et, pourtant, ce n'est pas le cas ici. D'abord parce que le travail de sélection des acteurs a été plutôt bien fait. Du coup, l'immersion est d'autant plus facile. On se sent comme spectateur, au milieu de cette classe, un peu comme si on avait placé une caméra cachée dans une classe et qu'on avait laissé les choses se faire.
De plus, contrairement à beaucoup de films français du moment, ce film a un scénario. Cela change un peu des ratés français et fait plaisir à voir. Rien n'est tracé d'avance, rien n'est trop prévisible, de quoi divertir durant les deux heures de ce film. D'ailleurs, en parlant de la durée de ce film, une de ses qualités est de ne souffrir d'aucune longueur, on arrive à la fin sans avoir vu le temps passer. 
Une palme d'or bien méritée ! 

mercredi 1 octobre 2008

Waltz with Bashir - Ari Folman

Comme le montre l'affiche, un film d'animation. On pourrait s'interroger sur ce format, d'autant plus que le film narre des faits guerriers (donc à l'envers de ce que pourrait représenter le film d'animation). Oui, mais voilà, l'animation n'est plus seulement un genre uniquement pour les enfants et peut être porteuse d'un message puissant et pas forcément drôle. 
D'autant plus que peu d'images subsistent de cette période. Et puis le propos, en partie autobiographique, se prêterait assez mal à un film de facture plus classique. 
Quoi qu'il en soit, cette présentation, somme toute réaliste, allège le film suffisamment pour le rendre supportable. Car c'est aussi le rôle du dessin dans ce cas : laisser un décalage suffisant par rapport la réalité pour « adoucir » ce qu'il transmet. Surtout en voyant l'atrocité des images de la fin du film. Et c'est là que ce film s'alourdit encore plus : ces événements sont réels, se sont réellement passés. La bêtise et la cruauté humaine s'y sont (encore une fois) mis pour réaliser les pires horreurs. Du coup, on ressort là profondément affecté, les yeux humides, sous le choc de ce qu'on a vu défiler devant les yeux. 

Quoi qu'il en soit, Waltz with Bashir reste merveilleusement bien fait, les images sont en soi agréables et parfois terriblement jolies. Un beau film, profond, prenant, qui me restera, pour longtemps, en mémoire.