Comme le montre l'affiche, un film d'animation. On pourrait s'interroger sur ce format, d'autant plus que le film narre des faits guerriers (donc à l'envers de ce que pourrait représenter le film d'animation). Oui, mais voilà, l'animation n'est plus seulement un genre uniquement pour les enfants et peut être porteuse d'un message puissant et pas forcément drôle.
D'autant plus que peu d'images subsistent de cette période. Et puis le propos, en partie autobiographique, se prêterait assez mal à un film de facture plus classique.
Quoi qu'il en soit, cette présentation, somme toute réaliste, allège le film suffisamment pour le rendre supportable. Car c'est aussi le rôle du dessin dans ce cas : laisser un décalage suffisant par rapport la réalité pour « adoucir » ce qu'il transmet. Surtout en voyant l'atrocité des images de la fin du film. Et c'est là que ce film s'alourdit encore plus : ces événements sont réels, se sont réellement passés. La bêtise et la cruauté humaine s'y sont (encore une fois) mis pour réaliser les pires horreurs. Du coup, on ressort là profondément affecté, les yeux humides, sous le choc de ce qu'on a vu défiler devant les yeux.
Quoi qu'il en soit, Waltz with Bashir reste merveilleusement bien fait, les images sont en soi agréables et parfois terriblement jolies. Un beau film, profond, prenant, qui me restera, pour longtemps, en mémoire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire