mardi 21 septembre 2010

The Killer Inside Me - Michael Winterbottom

Winterbottom (Pepet' d'hiver, comme aiment à l'appeller Rudy et Hugues) n'est pas un manchot. Non pas que j'ai déjà eu souvent l'occasion de voir de ses films. Mais je sais, de réputation, que les films qu'ils fait ne sont pas mauvais. Et c'est effectivement le cas. On peut dire, en mettant malgré tout une série de choses de côté, que le film est plutôt bien réalisé. Une mise en scène qui met mal à l'aise bien comme il faut, des acteurs qui arrivent à donner une touche crédible à leurs personnages.
Il y a juste que ce film m'a mis trop mal à l'aise pour que j'arrive à vraiment apprécier ce que j'ai vu. Alors oui, peut-être le film a-t-il un aspect plaisant, mais l'histoire qu'il raconte est plus que détestable et donne, à mon sens, trop l'impression d'une violence gratuite et acharnée. Faut-il le voir ? Si on tient, oui, mais je n'y forcerais personne...

dimanche 15 août 2010

Copacabana - Marc Fitoussi

Un peu léger quand même. Je parle du film, pas d'Isabelle Huppert. Non, elle rien à redire, elle n'est pas devenu mauvaise avec les années, loin s'en faut. C'est juste que ce film, qui raconte en gros les mésaventures d'une femme un peu niaise, mais généreuse (pensons aux sans abris…) qui tente la grande aventure de la vente du TimeSharing.
L'histoire est sympathique, bien qu'un peu facile. Au final, une petite détente, certes agréable, mais rien de plus.

mercredi 30 juin 2010

Toy Story 3 - John Lasseter and Andrew Stanton

Parfois, je me demande où les mecs de Pixar vont trouver leurs idées. Non, sérieusement, hein et sans méchanceté aucune. Parce que, selon moi, Toy Story 3 est, comme les 2 autres, chacun dans son genre, une petite merveille. La technique s'est améliorée et même convertie à la 3D (même si, pour être honnête, elle n'y est pas exceptionnelle – de confession des réalisateurs eux-mêmes — donc ne pleurez pas si vous le voyez sur votre « bête » télé 2D). Le résultat est plutôt bon, et plaira encore une fois petits et grands.
C'est là aussi une des réussites de la plupart des films Pixar (talent souvent partagé, parfois devancé, par Dreamworks, pensons au premiers Shrek) : plaire à la fois aux grands et aux petits. On s'y revoit, que ce soit à la crèche, ou dans la peau d'Andy, ému à l'idée de la séparation de ses jouets.
Petite note amusante avec la petite fille qui ressemble à une amie de Laure, et qui donne une touche personnelle cocasse, même si ça ne dira rien à personne…

samedi 31 janvier 2009

Les grandes personnes - Anne Novion



Un film rattrapé un peu par hasard : je suis alors à Tournai, Laure est invité à boire un verre avec des amis. Ses parents me proposent d'aller voir un film. Eux vont voir Revolutionary Road que j'ai déjà vu. Je vois alors ce film, dans la catégorie « art et essais » qui n'a pas l'air mal, du moins en théorie.

Car, il faut bien le dire, je n'ai rien de positif à dire sur ce film. D'abord c'était un vieille bobine. J'ignore si c'est toujours le cas à Tournai, mais là, la péloche était plutôt dégeulasse et une bonne partie du film se passe à regarder des lignes partager la vedette aux acteurs. Enfin, ce qui est clair, c'est que les lignes jouent bien. Elles sont bien dans leur rôle et sont finalement très crédibles. C'est peut-être même la seule chose qui tient la route dans ce film. Je dois dire que je l'ai trouvé plutôt plat, ennuyeux, mal construit. Encore un de ces films français qui souffre d'un scénario mal fait et d'acteurs très peu à l'aise dans leur rôle (à cause de dialogues inadaptés ?). Enfin, quoi qu'il en soit, un mauvais souvenir...

dimanche 25 janvier 2009

Élève libre - Joachim Lafosse

Voilà ici un film relativement malsain qui n'a pu très certainement plaire à tout le monde. Car le sujet est assez sensible et délicat pour perturber, voir choquer pas mal de monde. En effet, l'histoire de Jonas, élève plutôt intéressé par le tennis, mais peu par les cours, qui se voit suivre non seulement une éducation scolaire personnalisée, mais aussi une éducation sexuelle à tous niveaux peut assez vite dégoûter. Et on en a vu, des gens qui sortaient, qui s'offusquaient, qui ont dit que « cela montre bien la perversité de notre époque, on montre tout maintenant ». Oui, c'est vrai, « Élève Libre », c'est aussi cela. Mais pas seulement.
C'est également un des films belges qui méritent d'être vus. Pas pour son sujet, non. Bien que, de ce côté là, j'ai plutôt tendance à dire qu'il est traité avec une relative intelligence et une profonde réflexion. Je me souviens de discussions post-film, où on se rend compte avec quel « professionnalisme » les adultes sont arrivés à leurs faims.
Mais ce qui fait qu'il mérité d'être vu, c'est évidemment la très bonne mise en scène, efficace pour en donner tout le côté malsain. On soulignera également la prestation excellent de Yannick Rénier et du jeune Jonas Bloquet, qui promet d'avoir un avenir plutôt intéressant, du moins je l'espère.

mercredi 21 janvier 2009

Burn after reading - Ethan et Joel Coen

Soyons honnête : ce n'est pas le plus grand film de tous les temps, l'histoire n'est pas forcément des plus crédibles et l'intérêt n'est parfois pas très grand… Certes, mais c'est avant tout une très bonne comédie américaine. Pas une des ces comédies bien grasses, avec des prouts et des rots dans tous les coins. Pas non plus une comédie rafinée. Non, juste quelque chose entre les deux, qui fait rire jusque ce qu'il faut. Il faut dire que dans le genre, les frères Cohen réussissent plutôt bien, parvenant à vous faire passer un bon moment où l'on ne culpabilise pas d'avoir ri.
La brochette d'acteur est également sympatique. Mais pas seulement. D'accord, on a Brad et Georges. Mais eux seuls ne suffisent pas à rendre un film drôle. Le petit plus, c'est certainement de les voir dans un rôle dans lequel on n'est pas vraiment habitué à les voir. Ainsi, voir Brad Pitt jouer l'idiot habitué des salles de sport et Georges Clooney en vieil agent de la CIA, avec une déconcertante facilité et une grande crédibilité permettent de passer un relativement bon moment, devant cette histoire capilotractée d'un message qui n'aurait pas du se trouver là où il s'est trouvé. En rajoutant à cela un Malkovitch plutôt en forme, et le décor sympathique de Washington on obtient une recette relativement drôle et sympathique.

mardi 20 janvier 2009

Slumdog Millionaire - Danny Boyle

Certains diront que ce film est peut-être trop « good ending story » comme bon nombre de films vus et revus. Oui, peut-être. C'est vrai qu'en voyant ce film, on peut se dire que le malheur n'existe pas au cinéma, et qu'on ne peut avoir qu'une vision édulcorée des choses.
Mais ce serait ne pas avoir assez loin dans ce que cette réalisation nous propose. Car devant cette histoire plutôt heureuse de ce pauvre Slumdog, il y a la souffrance, les pires expériences que l'on puisse souhaiter à un enfant et à un jeune adulte. Qui se voit finalement récompensé, et qui peut enfin jouir de ce qu'il n'aura jamais vu que flottant au loin.
Mais ce film n'est évidemment pas que cela. Il y a d'abord de jeunes et moins jeunes acteurs impressionnants. A aucun moment les acteurs ne sonnent faux. Certes, il m'est difficile de comprendre toutes les subtilités de leur langue, mais quand quelqu'un joue mal, quelque que soit la langue, cela se voit. Ici rien de tout cela, et l'on est véritablement transporté par le jeu talentueux des acteurs principaux, autant enfants qu'adolescents ou jeunes adultes.
Le choix de la musique, plutôt original et osé, donne une couleur intéressante à ce film, et évite de la faire plonger dans un cliché bollywoodien qui pourrait très vite lasser.
En résumé, un film au scénario bien construit, bien fait, et bien interprété !

lundi 19 janvier 2009

Revolutionnary Road - Sam Mendes


Voici que ces acteurs sont à nouveaux réunis. On se souvient tous de la jeune bourgeoise qui devient éperdument amoureuse du pauvre prolétaire, malheureux passagers du Titanic. Une interprétation fine, impressionnante, à la hauteur du film dans lequel ils se trouvaient.

Kate Winslet et Léonardo Di Caprio se retrouvent à nouveau dans un réalisation excellement bien orchestrée. C'est un drame de la vie auquel on assiste, dans une vision pessimiste de la vie de couple bien rangée en banlieu, et de son enlisement progressif.
Les acteurs y sont véritablement talentueux, que l'on parle des têtes d'affiches ou d'autres acteurs. Même les enfants sont relativement bon et ne sonnent pas faux.

Le scénario est également bien construit et l'on s'enfonce progressivement dans le désespoir de ce couple qui n'a malheureusement rien pu faire pour arriver à sortir du trou. Evidemment, c'est le genre de film qui ne peut pas marcher avec tout le monde. Certains vont le trouver terriblement déprimant et finalement inintéressant. Mais on ne niera en tout cas pas l'excellent facture, souffle d'air plaisant du cinéma américain.

dimanche 18 janvier 2009

Twilight - Catherine Hardwicke

Une histoire de vampire qui vous laisse un mauvais goût dans la bouche...
Aaaah, les histoires de vampires. Un genre qui doit exister depuis... au moins cela. Ceci dit, je n'ai rien de particulier contre ce genre d'histoire. Il y en a eu de très drôles (pensons à Leslie Nielsen - oui, parfois je fais dans l'humour basse catégorie) et d'autres plus ou moins intéressants, sur la psychologie du vampire et ce genre de choses. Les titres ne me reviennent plus, mais ce n'est pas en tout cas ce genre-là qui me fait fuir le plus. Ce n'est donc pas cela qui m'a déplu, non.
Je crois que ce qui ne m'a guère enchanté, c'est le film en général. Quelque chose ne passait pas. Peut-être la crédibilité des acteurs. Celle-là, je l'excuse par le fait que je suis allé le voir en VO, ce qui peut expliquer cela. J'ai souvent été déçu par une VF, mais enchanté par une VO, reste à voir donc si la mauvais impression que j'ai pu me faire sur eux résulte de cela.
Admettons... cela n'excuse pas le reste. D'abord une histoire un peu tirée par les cheveux. D'accord, c'est le genre qui le veut, mais je ne sais pas vous, mais je trouve cette mise en scène autour des « chasseurs » et des « végétariens » un peu too much. Je n'ai pas vraiment réussi à accrocher, à prendre pitié ou quoi ce soit. Rajoutons à cela un usage un peu trop lourd des effets spéciaux (genre on va tourner autour de l'acteur à la Matrix, juste pour faire bien) et finalement on obtient une sauce plutôt indigeste.

jeudi 15 janvier 2009

Eldorado - Bouli Lanners

Il y a un côté absolument désopilant à la première partie de ce film. L'idée de ces deux types embarqués dans un Road Movie, en Belgique et dans une vieille-bagnole-qui-tient-on-ne-sait-pas-trop-comment a quelque chose de risible, voire même de plutôt divertissant. Oui
Oui, mais. Mais il manque quelque chose pour que le film soit pleinement plaisant. Peut-être un scénario un peu plus ettoffé et une une fin un peu moins décevante. Attention, je n'ai pas dit que ce film était mauvais, mais il m'a manqué clairement de quelque chose. Un goût de trop peu à la sortie du film qui ne permet pas de se dire « tiens, j'ai vu un bon film ». A côté de cela, il y a quelques scènes très drôles (la rencontre avec ces types à poil, par exemple) qui rendent malgré tout la séance divertissante.