jeudi 30 octobre 2008

Mesrine - Part 1 - Jean-François Richet

Il est vrai qu'en général mes critiques sont plutôt positives sur ce blog. C'est sans doute à cause d'une certaine présélection : je ne vais pas TOUT voir, du coup les films mauvais sont éliminés à la source.
Ce n'est pas le cas de celui-ci. En fait, je dois dire que je n'avais pas pu entendre la critique à ce sujet. Du coup, je ne savais pas vraiment ce que j'allais voir. 
Autant dire que j'aurais préféré entendre de mauvaises critiques avant d'y aller, j'aurais peut-être pu voir quelque chose de plus sympathique.
Le seul point positif : de l'action. Au moins, on ne s'endort pas, cela bouge dans tous les sens. 
Mais c'est tout. D'abord c'est hyper violent, trop même, du sang partout, chouette... Ensuite, Cassel surjoue, est tout bonnement insupportable et très très peu crédible. 
Bref, un mauvais film, qui n'a absolument pas sa place au cinéma. Car il a plutôt la couleur d'un film de dimanche soir à la télévision… 

mercredi 22 octobre 2008

Vicky Cristina Barcelona - Woody Allen

Aaah, Woody Allen. Je dois avouer mon manque de culture dans ce domaine. Du coup, je suis absolument incapable de dire si c'est un bon ou un mauvais Woody Allen. 
Mais je peux par contre dire que c'est un plutôt bon film. Bon, autant l'avouer, l'histoire ne vole pas hyper hyper haut. En gros, deux amies à Barcelone dont l'une saute dans les bras d'un artiste aux mœurs tumultueuses et l'autre qui tente de résister, promise à un autre, ça ne va pas casser la baraque. 
Cela dit, ce film reste malgré tout agréable à regarder. D'abord parce que les acteurs ne sont quand même pas mauvais (Pénélope Cruz est excellente). Ensuite pour la mise en scène, malgré tout très sympatique, du Woody, quoi. Enfin, pour le reste, la musique, Barcelone, les paysages d'Oviedo… 

dimanche 19 octobre 2008

Le premier jour du reste de ta vie - Rémi Bezançon

Un film qui, au départ, ne paye pas de mine. Une simple histoire de famille, petite comédie sans prétention mais sans relief. Mais ça, ce ne sont que les premières minutes. Assez rapidement tout bascule. La famille est loin d'être une petite famille toute tranquille et le rythme change, accélère ou ralentit.
C'est d'ailleurs une des qualités de ce film : la variété. À la fois dans le rythme, comme je le disais, mais aussi dans le ton et les émotions qu'il peut faire ressentir. On en finit avec un film, qui, mine de rien, est relativement fort et relativement poignant. Un joli petit film français, fort, intéressant et loin de ces nanars dont la France nous fait souvent cadeau ! 

dimanche 5 octobre 2008

Entre les murs - François Bégaudeau

Une petite réussite ce film. 
A la base, on peut penser à une ultime film sur une classe un peu difficile, avec les traditionnels clichés à 5€, les préjugés fournis gratuitement, et les solutions faciles en promotion.
Et, pourtant, ce n'est pas le cas ici. D'abord parce que le travail de sélection des acteurs a été plutôt bien fait. Du coup, l'immersion est d'autant plus facile. On se sent comme spectateur, au milieu de cette classe, un peu comme si on avait placé une caméra cachée dans une classe et qu'on avait laissé les choses se faire.
De plus, contrairement à beaucoup de films français du moment, ce film a un scénario. Cela change un peu des ratés français et fait plaisir à voir. Rien n'est tracé d'avance, rien n'est trop prévisible, de quoi divertir durant les deux heures de ce film. D'ailleurs, en parlant de la durée de ce film, une de ses qualités est de ne souffrir d'aucune longueur, on arrive à la fin sans avoir vu le temps passer. 
Une palme d'or bien méritée ! 

mercredi 1 octobre 2008

Waltz with Bashir - Ari Folman

Comme le montre l'affiche, un film d'animation. On pourrait s'interroger sur ce format, d'autant plus que le film narre des faits guerriers (donc à l'envers de ce que pourrait représenter le film d'animation). Oui, mais voilà, l'animation n'est plus seulement un genre uniquement pour les enfants et peut être porteuse d'un message puissant et pas forcément drôle. 
D'autant plus que peu d'images subsistent de cette période. Et puis le propos, en partie autobiographique, se prêterait assez mal à un film de facture plus classique. 
Quoi qu'il en soit, cette présentation, somme toute réaliste, allège le film suffisamment pour le rendre supportable. Car c'est aussi le rôle du dessin dans ce cas : laisser un décalage suffisant par rapport la réalité pour « adoucir » ce qu'il transmet. Surtout en voyant l'atrocité des images de la fin du film. Et c'est là que ce film s'alourdit encore plus : ces événements sont réels, se sont réellement passés. La bêtise et la cruauté humaine s'y sont (encore une fois) mis pour réaliser les pires horreurs. Du coup, on ressort là profondément affecté, les yeux humides, sous le choc de ce qu'on a vu défiler devant les yeux. 

Quoi qu'il en soit, Waltz with Bashir reste merveilleusement bien fait, les images sont en soi agréables et parfois terriblement jolies. Un beau film, profond, prenant, qui me restera, pour longtemps, en mémoire. 

dimanche 28 septembre 2008

C'est dur d'être aimé par des cons - Daniel Leconte


Un film-documentaire sur le procès intenté à Charlie-Hebdo à propos des caricatures de Mahomet (procès soi dit-en passant absurde, quand on pense qu'ils n'étaient pas les seuls à les publier, entre autres). Il y a de quoi faire un mauvais film comme un bon film. Le tout est dans la facture du film. Et là, on peut dire que Daniel Leconte s'y est plutôt bien pris. Les choses sont agencées de manière intelligente, les rebondissements (même si connus si on a suivi l'actualité) sont présentés avec une certaine finesse et donnent un intérêt tout particulier au film. On se prend au jeu, à en stresser sur l'issue du verdict, à pester sur les parties adverses qui lancent des tas de non-sens. 
L'humour y est également fort présent. Ceci dit, cela aurait été fort dommage qu'il n'y en a pas pour un film qui concerne Chalie-Hebdo. 
Bref, un très bon documentaire, tout à fait plaisant et divertissant à regarder. Je le conseille (ne fut-ce que pour le récit) ! 

lundi 30 juin 2008

Sans armes, ni haine, ni violence - Jean Paul Rouve

Ce blog reprend (enfin) du service après une longue période d'inactivité. Période qui représente un long moment sans cinéma (merci la seconde sess'...). 
Enfin, quoi qu'il en soit, voici ici le dernier film vu avant cette longue (trop longue) pause. J'ai longtemps post-posé la critique de ce film, peut-être parce que je ne savais pas trop qu'en penser.
Ce film n'est pas mauvais, loin de là, il a certaines qualités, une petite dose d'humour, une réalisation pas trop mauvaise. Oui, mais. J'ignore exactement pourquoi, c'est assez diffus, mais je n'ai pas plus accroché que cela. Bon, mais sans plus, rien d'exceptionnel, pas de quoi non plus se taper sur les cuisses.
Bref, bilan en demi-teinte. 

vendredi 25 avril 2008

Funny Games U.S. - Michael Haneke

C'est ici la version américaine du fameux Funny Games de Michael Haneke. Je n'ai pas vu l'original, mon jugement va donc se baser sur cette version « US ». Tout ce que je sais, c'est que la version originale est plus puissante encore, et à l'avantage d'avoir à l'époque employé des acteurs qui n'étaient pas connus, contrairement à la version actuellement dans les salles.
Ce film ne laisse clairement pas indifférent. Par la tension qu'il génère, par le message qu'il porte, ce film fait réagir. J'ai entendu « autant dire ce qui est : nul à chier ». Je ne suis pas d'accord. 
Pour plusieurs raisons. Pour pour la mise en scène. Suggestive. Rien n'est vraiment montré, en fait. On vous fait insinuer les choses plutôt que de vous les montrer. Et cette manière de faire intervenir le spectateur : à plusieurs reprises, l'acteur fixe la caméra, comme pour vous parler. Ou cette scène, particulière, qui consiste à rembobiner la scène qui vient de se passer et qui, de fait, semblait invraisemblable. 
Pour les acteurs, doués. Chacun, dans son rôle, porte son personnage avec force et vous fait vous plonger dans leur histoire, vous empêchant de ne pas vous impliquer dans ce qu'ils vivent. 
Certes, je ne me suis pas vraiment identifié aux personnages, ils sont trop différents de moi : riches bourgeois américains, roulant en 4X4… Mais je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir un certain malaise. Ce film est puissant, convainquant, captivant, impressionnant…
Mais peut-être pas pour tout le monde. Il faut aimer. Et supporter, aussi. 

mercredi 23 avril 2008

Passe-Passe - Tonie Marshall

Le parfait exemple du film à bande annonce trompeuse.
En ayant vu la bande annonce, je me suis dit que ce film avait l' air sympathique et divertissant. Et paf, je me suis trompé. 
Je n'ai pas vraiment aimé ce film. Principalement à cause de son scénario. Il est vide, creux, décousu,… bref, vraiment pas terrible, je crois n'avoir jamais autant baillé devant un film.
Bon, tout n'est pas à jeter : Baer et Baye sont malgré tout bons dans leur rôle et le rôle de Sonia est plutôt touchant. Rajoutons dans les points positifs quelques scènes qui sont malgré tout bien construites par ci par là.
Mais, vraiment, le problème de ce film est son scénario. Comme l'a dit Hugues Dayez, il a manqué à Tonie Marshall un « script doctor » pour venir nettoyer son scénario et retirer ce qui devait l'être (et rajouter ce qui manquait peut-être).
Bref, un film qui n'est pas forcément à jeter non plus (n'exagérons pas, ce n'est pas un nanar ^^) mais qui n'est malgré tout pas des plus engageant. Bilan plutôt mitigé, voire même pas très positif. 

dimanche 20 avril 2008

21 - Robert Luketic (Peter Steinfeld et Allan Loeb)

Quelques mots sur l'intrigue : un jeune étudiant, doué en math, rêve d'entrer à la fac' de médecine d'Harvard. Il se fait approcher par un de ses professeurs qui a remarqué son talent afin de faire partie d'un club de « compteur de cartes » qui ont développé une série de stratagèmes afin de rafler la mise régulièrement au Black Jack. Histoire basée sur des faits réels. 
Bon, autant le dire tout de suite, on est loin de la profondeur d'un « Into the Wild » par exemple. Avec 21, on est plutôt du côté film d'action, mêlant les vues tranquilles de Boston aux trépidantes et prometteuses images de Las Vegas, où tout semble possible. 
Les acteurs sont très convainquants, Jim Sturgess est particulièrement doué dans le rôle du matheux (plutôt séduisant - dixit Laure)et l'ensemble du groupe est relativement équilibré. Rajoutez à cela un Kevin Spacey à son aise dans le rôle du professeur. Et un Laurence Fishburne diablement à sa place pour jouer cet agent de sécurité proche de la retraite et qui regrette son passé. 
Je reste relativement positif sur ce film. Il est bien construit, haletant de bout en bout et m'a maintenu en éveil jusqu'au générique. Mon bilan donc : un film d'action, certes, mais pas mauvais du tout. 

mercredi 16 avril 2008

The Other Boleyn Girl - Peter Morgan (d'après un roman de Philippa Gregory)


Pas mauvais du tout, ce film. Bon, il faut aimer les films historiques, c'est vrai. J'entends par là que si vous vous fichez totalement de savoir qu'Henri VIII a couché avec les sœurs Boleyn et qu'il voulait à tout prix avoir un garçon pour lui succéder, c'est déjà mal parti. 
En même temps, ça serait rater quelque chose. Il y a certes quelques ralentissements par ci par là, mais, dans l'ensemble, on est devant une sympathique réalisation, qui a son lot de détails bien glauques (même si on ne voit pas la décapitation, on la sent bien, je vous le jure). Les deux sœurs Boleyn (Natalie Portman et Scarlett Johansson) sont très bien interprétées et Eric Bana se défend très bien dans le rôle du roi Henri VIII. Les costumes sont également très bien faits. Bref, une très bonne réalisation.
Par contre, j'ai l'impression qu'on manque cruellement de décors de châteaux, outre-manche. J'ai été surpris (et perturbé…) de voir à plusieurs reprises des plans séquences piles les mêmes que dans Harry Potter. A croire qu'il n'y a qu'un seul château valable. Mais, rassurez-vous, ça n'en dénature pas le film pour autant ! 

dimanche 6 avril 2008

The Bucket List - Rob Reiner


D'avance, on s'attend à quelque chose de sympathique avec ce duo « Freeman-Nicholson », deux de ces papys du cinéma qu'on apprécie toujours de revoir. 
Et franchement, c'est vrai, leur duo est plutôt sympathique à voir. Je reste malgré tout réservé sur ce film. 
Oui, j'ai un souvenir positif de ce film et ai malgré tout passé une bonne séance. Le côté cabotin des deux acteurs, l'humour noir du personnage incarné par Nicholson, les situations rocambolesques dans lesquelles ils se trouvent,… tout ça est sympathique. 
Oui, mais. Parce qu'il y a un gros « mais ». En fait, je ne sais pas d'où vient le problème exactement… Ce film dure un peu plus d'une heure trente et j'ai l'impression qu'il aurait peut-être fallu le tirer un peu plus en longueur afin d'approfondir un peu le propos. Parce qu'il reste parfois comme un goût de trop peu, de pas assez abouti, de survolé. Mais, en même temps, je me demande si cela aurait réellement changé les choses. Parce que, finalement, j'ai l'impression que la thématique a déjà été vue de nombreuses fois et qu'il était assez difficile de faire du neuf tout en étant consistant. 
Donc un point de vue en demi-teinte pour ce film divertissant, mais sans plus. 

mercredi 2 avril 2008

J'ai toujours rêvé d'être un gangster - Samuel Benchetrit

D'avance, ce film est particulier. En effet, Benchetrit a fait le choix à la fois du noir et blanc mais aussi d'un format tout à fait particulier, celui du cinéma muet. De ce fait là, il apparaît au cinéma avec d'énormes bandes noires sur les côtés et doit être absolument inmontrable à la télévision :-D. 

Après cette brève introduction sur format des moins communs, quelques mots sur l'histoire. Il s'agit d'un film à sketch, chacun durant grosso modo une vingtaine de minutes. Tous des gangsters ratés : un fausse braqueuse, un faux braqueur qui voudrait la braquer, des kidnappeurs ratés, un groupe de vieux braqueurs en perte de vitesse, et, au milieu de cela, deux chanteurs (Arno et Alain Bashung). Le lien entre ces personnes : un petit restaurant minable en bordure de route.

Un film particulier. J'ai jugé bon de mettre la bande annonce, parce que je pense qu'il vaut mieux être prévenu avant d'aller le voir et que rien ne parle mieux que les extraits ci-dessus. En ce qui me concerne, j'ai beaucoup ri. Les situations sont terriblement drôles, les personnages dans leur malchance et leur incompétence sont tordants. La scène avec Arno et Bashung manque peut-être un peu de rythme, selon moi, mais l'ensemble en reste très drôle. Bref, si la bande annonce vous a fait au moins sourire, je vous le conseille. Sinon, évitez d'aller le voir, vous risquez de vous y ennuyer ;-)


lundi 31 mars 2008

Into the Wild - Sean Penn

Après être allé voir deux films (les deux précédents) en suivant les conseils de Laure, la logique voulait que je l'accompagne pour le troisième ^^ . J'ai bien fait d'ailleurs (mais je ne m'étends pas là-dessus, cela n'étant pas l'objet de ce blog, mais bien de l'autre, en lien en haut de la page ;-) ).
Un film tout simplement magnifique, j'ai envie de dire. Touchant aussi. L'histoire de cet homme qui décide de tout quitter, de faire don de toutes ses économies à Oxfam, et qui part à l'aventure "Into the Wild" est déjà, en soi, particulière.
Rajoutez à cela des paysages magnifiques (parce que naturels). Des acteurs plutôt bons, dont l'acteur principal (qui ressemble furieusement à Di Caprio, je trouve) sur qui, finalement repose quasiment tout. Un scénario qui tient la route.
Et une fin très prenante. N'oubliez pas les mouchoirs, cela ne me semble pas de trop. Je garderai un souvenir impérissable de ce film. Pour de multiples raisons, entre autres par le message qu'il transporte et par la qualité de ce qui nous est proposé.
Chapeau, Sean Penn !

dimanche 30 mars 2008

Bienvenue chez les Ch'tits - Dany Boon

Je dois avouer que j'étais plutôt sceptique avant d'aller voir ce film… Cela m'avait tout l'air d'être une bonne grosse comédie franchouillarde bien nulle. 
D'ailleurs, le début du film m'a un peu effrayé, dans le sens où les situations ne sont pas très drôles, voir même faciles (le coup du faux handicapé qui se lève de sa chaise roulante, on a vu plus drôle, enfin, selon moi). 
Mais ce n'était que le début, parce que la suite est plutôt drôle. Bon, le scénario est assez facile. Mais c'est finalement ce qu'on lui demande, à ce film. C'est une comédie, légère, tout publics, sympathiquement réalisée. Pas besoin dans ce cas d'imaginer un scénario trop complexe (ou alors, il faut dire au revoir à ces millions d'entrées ^^)
Rajoutez à cela la musique de Philippe Rombi (notamment compositeur de la musique de "Jeux d'enfants) et vous obtenez un film plutôt bien réussi et tout à fait drôle et agréable à regarder. 

jeudi 20 mars 2008

Ouah. Ce film est beau. Vraiment. Je savais un peu à quoi m'attendre, Laure m'en avait parlé et j'avais lu son article.
Mais j'ai quand même réussi à être surpris. D'abord par la beauté de ce film. 
D'accord, c'est dûr, on y voit des scènes franchement pas faciles, franchement pas agréables. Le tout est bien souvent suggéré, mais suffisamment évident pour ne laisser aucun doute. On sait ce qui se passe et on ne peut s'empêcher de se sentir mal à l'aise.
Mais il y a aussi de belles images. Kaboul fleuri, Kaboul avant les Talibans, Kaboul en paix, avec les enfants qui jouent au cerf-volant dans les rues enneigées. De belles images d'une profonde et forte amitié.
Tout cet ensemble, mélangé avec l'exotisme de la langue (très peu d'anglais, dans la VO) donnent une dimension particulière, et vous laissent, au générique, une marque indélébile. Et l'envie aussi de tout changer, d'en vouloir à ces gens qui ont tout détruit, des maisons, des vies,…
Un beau film, vraiment. Il m'a beaucoup touché. Je m'en souviendrai longtemps, je crois. 

dimanche 2 mars 2008

Il faut toujours aller de l'avant…

… disait Walt Disney.
C'est désormais le cas. Après de nombreuses heures passées à taper mes critiques sur les films vu depuis un an, je viens enfin de finir de vous parler de 30 films(à l'heure où est posté cet article). Je pense n'en avoir oublié aucun. J'ai tenté de dire ce que j'en avais ressenti. Je reconnais que les commentaires sont inégaux. C'est à la fois de mon ressort (ma mémoire ne peux pas non plus tout retenir) mais aussi celui des films. En effet, s'il ne m'ont pas inspirés davantage, c'est qu'il y a peut-être une raison.
Quoi qu'il en soit, je suis content de vous avoir parlé de tous ces films et je me réjouis maintenant de vous parler de ceux que je serai amené à voir dans le futur et qui apparaîtront ici au fur et à mesure. J'espère dépasser mon petit nombre de 30 films de l'année écoulée ^^.
En tout cas, merci pour votre lecture.
D'ici mon prochain article, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un bon film ! 

Je le reconnais…

… je suis davantage bavard sur les films plus récents. Cela peut se comprendre facilement. Pour certains, cela fait longtemps et je ne me souviens plus de toute. Pour d'autres, j'avais l'esprit ailleurs pour tout retenir (hum, pas de commentaires…). Quoi qu'il en soit, je suis bien incapable d'en dire beaucoup pour certains films.
Donc voilà, je m'excuse pour le côté parfois laconique de certains commentaires. Je promets d'être davantage productif pour les films futurs ;-)

Petite précision

Je me suis dit que cette précision n'était pas inutile :

j'ai découvert qu'il était possible d'antidater les posts faits sur le blog. Par exemple, mettre un post au mois de janvier et ce genre de choses. Comme j'ai décidé de vous parler des films vus depuis un peu plus d'un an, j'ai décidé de les dater au jour ils ont été vus. Donc, un film vu le 01/03/2007 sera « posté » au 01/03/2007 et à l'heure du début de séance. Ainsi, j'espère que la chronologie sera plus facilement compréhensible. Et on ne risque pas de voir Prête-moi ta main  après Les Simpsons par exemple.
Voilà, bonne lecture ;)


samedi 1 mars 2008

There Will Be Blood - Paul Thomas Anderson

Je n'aurais pas pu rêver meilleur début pour ce blog : 


J'en sors (enfin presque, ça fait deux heures…) et j'en reste encore époustouflé. Vous savez, ce genre de film dont vous sortez et qui vous laisse sans voix, incapable de dire autre chose, sinon «ouah». Et puis de se taire afin de laisser couler en soi les 2h30 du film.
Car oui, il est long ce film. Et j'avoue que ça m'a fait peur au début. J'arrive en retard, la salle noire, une scène qui se déroule dans un puits de fouilles. Comme mise en perspective, impossible de faire mieux. Je n'ai d'autre choix que de me diriger vers le siège le plus proche, à tâtons, et de m'asseoir fissa. Et là, c'est parti, j'oublie que c'est le temps de midi (et du coup, mon estomac se tait, lui aussi)
Peu de dialogues dans cette première partie. Mais pas besoin, l'image parle bien d'elle-même. On découvre du pétrole et l'ambitieux Daniel Plainview qui n'a qu'un seul but : s'enrichir avec le pétrole, quel qu'en soit le prix.
Je vais arrêter là pour le résumé, je n'ai pas envie non plus de vous raconter tout, au cas où vous ne l'avez pas encore vu.
Le film continue à narrer la progression de la folie de ce prospecteur de pétrole antipathique, ambitieux au possible au milieu de la communauté religieuse de la 3eme révélation, dirigée par un farfelu.

La grande qualité de ce film réside dans plusieurs choses. Tout d'abord, c'est du grand cinéma. Les effets spéciaux sont impressionnants, l'image est très somptueuse. Rajoutez à cela un choix particulier mais excellent pour la musique. En plus de cela, un scénario bien construit, tout à fait convainquant (à ce sujet, ce film est tiré d' Oil d'Upton Sainclair).

Quelques mots sur le jeu des acteurs. La aussi, c'est du tout bon. 
D'abord Day-Lewis dans le rôle principal de Daniel Plainview. Un acteur que je connaissais pas. Normal, quand on regarde sa filmographie plus que réduite. Mais dans son cas, je crois qu'on peut sans hésitation dire que l'on privilégie la qualité à la quantité. Il joue peu, mais qu'est-ce qu'il joue bien.
Les autres sont également très bon, notamment Paul Danno (le garçon mutique de Little Miss Sunshine) qui joue un prédicateur très convainquant. 
J'y ai également reconnu Ciarán Hinds (qui joue Jules César, dans la série Rome, notamment) et qui, lui aussi est très bon.
Le jeune acteur qui joue le fils de Plainview semble également très prometteur.

Bref, une excellente mise en scène, un excellent scénario, un excellent casting. Un film que je conseille d'aller voir ! 
Seul reproche à lui faire : sa distribution plus que réduite en Belgique (mais pour cela, arrangez vous avec Miramax et Paramount). 

De retour…

…pour vous jouer un mauvais tour ? 
Mouais non, pas tellement :-P

Mais plutôt pour recommencer une idée qui date d'un peu plus d'un an. Bon, je ferai l'impasse sur ce qui s'est passé cette année (d'ailleurs, cela fait l'objet de ce blog) et qui a fait que j'ai finalement pas continué se projet, qui a finalement avorté.
Mais il renaît, je l'espère, pour un petit temps.

Et il part de quelque chose de simple. J'ai une carte UGC Unlimited, et il m'arrive d'aller régulièrement au cinéma. Alors je me suis dit que j'allais vous en faire profiter. Vous retrouverez (dès aujourd'hui, je pense) mon point de vue sur les films que je suis allé voir. Dans un premier temps, il s'agira de ceux vus récemment. Mais, je prévois, à plus ou moins long terme, de prendre ma petite pile de tickets de cinéma (que j'ai gardé depuis que j'ai ma carte ^^) et d'en parler également.
Enfin, si j'ai le temps…

lundi 4 février 2008

Charlie Wilson's War - Mike Nichols



L'histoire, en quelques mots, est celle de cet homme d'état américain, Charlie Wilson, qui a largement contribué à l'armement des talibans durant leur conflit avec les soviétiques.
Un film vu à 21h40 (je savais bien que je ne dormirais pas de toute façon). 
Ce qui présage donc quelque chose de bon. Parce que, mine de rien, après une journée de rentrée, on est toujours un peu fatigué. Et une activité ennuyante peut facilement vous faire plonger. Pourtant, je n'ai même pas baillé. Parce qu'il faut avouer que ce film est plutôt bien fait. L'interprétation de Tom Hanks y est remarquable. Un de mes acteurs préférés qui, encore une fois, ne m'a pas déplu. On y retrouve également Julia Roberts, très convaincante dans le rôle d'une bussinesswoman américaine aux pensées politiques douteuses.
Rien à dire de vraiment négatif. En fait, ses 97 minutes lui donnent une longueur juste suffisante. Davantage aurait, je pense, paru pesant. Mais là, c'est juste ce qu'il faut.
Bien que le sujet ne prête pas vraiment à sourire, on y a inséré quelques touches d'un humour plutôt grinçant, mais qui m'ont malgré tout fait rire malgré moi (et je n'étais pas le seul, ouf !).
Je rajouterai à cela le sentiment particulier que l'on a en se disant que, ce que l'on voit, c'est la réalité et que ce genre de choses s'est réellement passé. Ce qui donne une dimension tout à fait spéciale et, par moment, un véritable malaise, quand on voit à quel point les esprits ont pu être manipulés et le sont encore. 

dimanche 13 janvier 2008

Elizabeth : The Golden Age - Shekhar Kapur

Une Cate Blanchett talentueuse dans le rôle de la reine Elizabeth, dans une histoire mettant notamment en scène sa relation avec Sir Walter Raleigh. Un film plutôt bien fait, avec des décors et des costumes à l'esthétique tout à fait agréable. 

mardi 8 janvier 2008

Atonement - Joe Wright

La carte UGC Unlimited a ses avantages et j'ai eu le privilège d'aller le voir en avant première (avec une sympathique compagnie, à l'époque…). Je dois dire que j'ai tout simplement été charmé par ce film.
D'accord, c'est du classicisme anglais, et il faut aimer. Mais ce film est bourré de qualités.
Premièrement son scénario, au rebondissements inattendus et qui vous surprend jusqu'à la fin. 
Deuxièmement, ses acteurs, notamment James McEvoy et Keira Knightley tout simplement talentueux. 
Troisièmement, l'image. J'ai trouvé l'image plus que somptueuse, vraiment.
Quatrièmement, la bande son. Elle donne un rythme particulier au film, et je pense particulièrement à ces scènes rythmées par le bruit de la machine à écrire qui dynamisent terriblement les scènes.
Et je pourrais encore en dire beaucoup, tellement je reste encore frappé par la beauté de cette réalisation. Un des films les plus agréables à voir du moment, les plus dramatiques aussi par certains côtés. Ma première avant-première, mais laquelle !